Les complémentaires "grandes gagnantes" après la publication du rapport du HCAAM ?

Le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM) vient de rendre public ses 4 scénarios « polaires » relatifs à l’articulation entre l’assurance maladie obligatoire (la sécu) et les complémentaires santé. Mais les assureurs et les mutuelles ont déjà donné de la voix pour s’opposer au scénario de Grande sécu.

Les quatre scénarios modélisés par le HCAAM :

 

SCÉNARIO I

· Améliorations dans le cadre de l’architecture actuelle

 

SCÉNARIO II

·   Instauration d’une assurance privée obligatoire, universelle et mutualisée

 

SCÉNARIO III

·  "Grande sécu" = Augmentation des taux de remboursement de la Sécurité sociale.

 

SCÉNARIO IV

.  Dissociation entre le panier de soins 100 % sécu et les autres soins (optique, dentaire, audioprothèses) couverts entièrement par une assurance privée.

      Depuis l’origine, à savoir les assurances sociales de 1930, les remboursements de l’assurance maladie (la sécu !) ne couvrent qu’une partie du coût des soins, le solde à la charge de l’assuré s’appelant le ticket modérateur. L’importance du ticket modérateur est variable selon le type de soins ; 30 % pour les soins médicaux et dentaires, 40 % pour les soins infirmiers et de kinésithérapie, 20 % pour les hospitalisations… De nombreuses exceptions viennent corriger ce tableau général : les personnes en affection longue durée (ALD) sont exonérées de leur ticket modérateur pour les affections afférentes à leur problème de santé, de même pour les grossesses, les accidents du travail… Les assurés sociaux avec complémentaires ne s’aperçoivent pas forcément de ces subtilités, dans la mesure où les établissements de santé et certains fournisseurs de soins (pharmacie notamment) se chargent eux-mêmes de récupérer la part supportée par l’assurance maladie et par les complémentaires, ne laissant aucun reste à charge pour les assurés.

      Environ 95 % des personnes bénéficient d’une assurance santé complémentaire, individuelle ou collective, pour financer les dépenses non couvertes par l’assurance maladie obligatoire : les assurés sociaux peuvent s’adresser à une mutuelle (346), une assurance privée (103) ou une institution de prévoyance (25). Leur nombre a été divisé par trois en 20 ans. En 2017, 35,7 milliards € de cotisations ont été collectés sur le marché de l‘assurance santé, ce chiffre d’affaires étant réparti entre les mutuelles (51%), les assurances (31 %) et les institutions de prévoyance (18 %).

 

Un système très inégalitaire

       Cette organisation en deux étages - assurance maladie obligatoire (AMO) / assurances maladies complémentaires santé (AMC) - est aujourd’hui fortement contestée. La signature de l’accord national interprofessionnel (ANI) qui a institué en 2013 la généralisation du financement partiel (50 %) de la cotisation santé par les employeurs a constitué un déclic. Ces dispositions n’ont eu aucune incidence dans les grosses entreprises qui offraient déjà ce service à leurs salariés. En revanche, de nombreuses petites et moyennes entreprises se sont trouvées dans l’obligation d’offrir ce service.

     La réforme de 2013 a creusé des écarts entre les salariés du secteur privé et les autres assurés sociaux non concernés par ces accords : fonctionnaires, indépendants, retraités.
En situation de forte concurrence, les complémentaires ont négocié des contrats collectifs très serrés pour leurs salariés ce qui a renchéri les cotisations santé des personnes non concernées par ces accords. Concrètement, alors que les salariés du secteur privé ont une cotisation santé d’un montant voisin de 25 € environ par mois (avec une participation équivalente de l’employeur) contre 90 à 100€ environ pour les retraités, les indépendants et les fonctionnaires… pour un niveau de garantie équivalent.

         Par ailleurs, cette obligation légale entrainant des surcouts pour les entreprises, l’État a compensé ces dépenses supplémentaires. Cette réforme a créé une situation « absurde ». En effet, l’État verse des aides aux entreprises pour que leurs salariés acquièrent une complémentaire santé dont un pourcentage est reversé à l’État : la taxe de solidarité additionnelle (TSA), qui finance notamment la Complémentaire santé solidarité (C2S), et  représente 13 % de la cotisation santé. À titre indicatif, le montant des aides socio-fiscales liées aux complémentaires santé peut être évalué à 7,3 Md € en 2014 (aucun chiffre disponible depuis ?), alors que 4,5 Md € de taxes sont collectées au titre de la taxe de solidarité additionnelle (TSA). Est-ce le rôle de l’État de gonfler artificiellement le chiffre d’affaires des mutuelles et des assurances.

        Jusqu’à présent les fonctionnaires ne bénéficiaient pas de ces mesures. Cette mesure va s’appliquer progressivement dans les trois fonctions publiques (fonctionnaires d’État, collectivités locales, fonction publique hospitalière) pour une prise en charge à hauteur de 50% d’ici 2024. Depuis le 1er janvier 2022, les fonctionnaires d’État bénéficient d’une prise en charge de 15 € par mois, remboursée directement sur la fiche de paie. Le surcoût n’est pas connu mais il peut être estimé à un milliard € par an pour les trois fonctions publiques.

 

Des coûts de gestion très importants

       Par ailleurs, deux financeurs pour les mêmes soins, cela signifie deux factures et deux lignes informatiques différentes, avec des difficultés de recouvrement auprès des 450 complémentaires santé existantes. Sachant que plus d’un milliard de mouvements sont enregistrés chaque année par l’assurance maladie, cela représente quelques traitements informatiques supplémentaires. D’après les Comptes de la santé, les charges de gestion ont représenté 6,9 Md € pour la Sécurité sociale et 7,6 Mds € pour l’AMC en 2019, faisant de la France le deuxième pays après les Etats-Unis où les frais de gestion du système de santé sont les plus élevés. Cette organisation à deux étages représente également une charge administrative supplémentaire pour les établissements de santé, qui se mesure en milliers d’emplois, selon le directeur général des hôpitaux de Paris (AP-HP).

         Enfin, et c’est l’essentiel, l’organisation actuelle est un frein pour l’accès aux soins des plus démunis malgré l’instauration d’une couverture complémentaire à bas prix, la C2S (contribution santé solidarité), 4 millions de français ne disposant pas d’une telle complémentaire.

 

Les nombreux avantages d'un paiement unique en cas de crise

      Enfin la pandémie a mis en évidence l’intérêt d’une assurance maladie à un étage. Les actes de biologie, les tests en pharmacie, et les vaccins ont été pris en charge à 100 % par l’assurance maladie sans que personne ne conteste cette mesure en situation d’urgence sanitaire. Par ailleurs, certains établissements de santé se sont trouvés en difficulté pour recouvrer les frais d’hospitalisation de plusieurs milliers d’assurés sociaux sans complémentaire, les durées de séjour de plusieurs mois en services actifs générant des dépenses très couteuses.     

 

La "Grande sécu"

Dans le rapport du HCAAM, la Grande sécu est désignée par le scénario n°3, pudiquement appelé « augmentation des taux de remboursement de la sécurité sociale ». La sécu (CPAM ou MSA) devient l’assureur unique pour le remboursement d’un panier de soins et de biens médicaux. Dans ce scénario, tous les tickets modérateurs seraient supprimés et pris en charge par la Sécurité sociale et notamment ceux concernant les médicaments. S’agissant de la participation des patients aux frais d’hospitalisation (forfait de 24 €), le forfait journalier hospitalier et le forfait de passage aux urgences (instauré depuis le 1er janvier 2022) seraient également pris en charge par la sécurité sociale.

        Pour l’optique, les prothèses auditives et les soins dentaires, la définition du panier des soins intégralement remboursé par la sécurité sociale devrait s’appuyer sur celle du « 100 % santé » (mis en œuvre par le gouvernement actuel) : classe I pour les audioprothèses, classe A pour l’optique et panier du « 100 % santé » ou tarifs maîtrisés pour le dentaire.

         En matière de sécurité sociale, le père Noël n’existe pas et l’augmentation du taux de remboursement des dépenses prises en charge par la Sécurité sociale implique « d’augmenter à due proportion ses recettes ». Le financement supplémentaire à la charge de la sécurité sociale, comprenant le ticket modérateur actuellement supporté par les complémentaires, les différents forfaits rajoutés au fil des réformes et la disparition des recettes provenant de la TSA, est évalué à 22,5 Mds €. Ce budget serait supporté par une participation patronale, une augmentation de la CSG et des taxes, mais le rapport ne se prononce pas sur la manière de répartir ces charges supplémentaires entre les différentes sources de financement potentielles.

      Deux scénarios ont été élaborés pour mesurer les effets de la réforme. Le premier consiste en une répartition mécanique des gains entre les catégories d’acteurs et le deuxième se traduit par une allocation des gains destinée majoritairement aux retraités et inactifs. Par construction, toutes les catégories d’occupation seraient en moyenne bénéficiaires de la réforme, selon le HCAAM. En raison de leur état de santé dégradé et de leurs revenus plus modestes, les retraités et les inactifs seraient les plus grands gagnants.  Par ailleurs, le scénario III représenterait une double réduction des frais de gestion pour l’assurance maladie elle-même et pour les établissements de santé (recouvrement de la part des complémentaires).

La Grande sécu en format réduit

     Un certain nombre d’articles dans la presse présentent le scénario III comme une véritable catastrophe pour notre organisation sociale. En réalité, ce modèle de fonctionnement existe depuis un siècle, à la grande satisfaction des personnes concernées, à savoir les habitants des départements alsaciens (Haut-Rhin et Bas-Rhin) et de Moselle. Le régime local d’Alsace-Moselle (RLAM), qui fait l’objet d’une présentation détaillée dans le rapport du HCAAM (pages 47 à 51), est un régime complémentaire obligatoire (uniquement pour les salariés du privé) basé sur une cotisation fixée à 1,5 % du traitement (salaire et retraite) brut. Le RLAM laisse 10 % du montant des actes à la charge des salariés mais prend en charge intégralement les dépenses hospitalières y compris les forfaits.

      Dans son rapport de 2011, la Cour des comptes notait que 81 % des assurés du régime local avaient souscrit une assurance complémentaire facultative, intervenant essentiellement sur les dépassements d’honoraires et les remboursements de frais d’optique et dentaires.

      Selon le HCAAM, l'expérimentation du régime local Alsace-Moselle dans d’autres départements est possible, avec les règles juridiques en vigueur.

Laisser les soins dentaires, l’optique… aux complémentaires (scénario IV)

          Le scénario IV a quelques ressemblances avec celui de la Grande sécu dans la mesure ou une partie du panier de soins actuellement remboursé par l’assurance maladie serait pris en charge à 100 % par la Sécu, supprimant le double paiement (hospitalisation, soins médicaux, infirmiers, médicaments remboursés à 100 %…). Aujourd’hui, ce type de soins est très majoritairement couvert par l’assurance maladie obligatoire.

      En revanche les soins d’optique, les soins et prothèses dentaires, les audioprothèses, et les médicaments à service médical rendu faible ou modéré (taux de remboursement à 20-30 et 65 %) ne seraient plus du tout pris en charge par l’assurance maladie mais relèveraient uniquement de l’assurance privée. Ce scénario confie un rôle nouveau d’assureur au premier euro à l’assurance privée sur une partie du panier de soins,

      Les mutuelles et assurances privées poussent depuis plusieurs années ce scénario pour reprendre la main dans un système de soins sur lequel elles n’ont (presque) aucun pouvoir d’agir. Cette réforme leur donnerait la possibilité de négocier contractuellement des tarifs avec certains praticiens et fournisseurs de biens médicaux (optique, prothèses dentaires, audioprothèse…) comme c’est déjà le cas dans les réseaux de soins. Une partie des chirurgiens-dentistes souhaitent également retrouver cette liberté tarifaire pour les soins courants alors qu’aujourd’hui ces soins sont encadrés par le tarif de responsabilité de la sécurité sociale.

          Ce scénario représenterait une charge supplémentaire pour l’AMO estimée à 2,7 Mds €, mais les simulations financières varient fortement en fonction de la prise en compte (ou pas) dans le panier de soins public des médicaments à faible service médical rendu. Les personnes âgées sont celles qui bénéficieraient le plus de la hausse des remboursements de l’AMO. Cela conduirait à atténuer le lien entre l’âge et le risque sur le marché de l’assurance privée.

          Sur le plan de la gestion, ce scénario offre les mêmes avantages que le scénario III. Il facilite l’accès aux soins pour les plus démunis, sauf pour les soins dentaires. L’effet de la réforme apparaît très légèrement progressif en fonction du niveau de vie, favorisant légèrement les personnes en dessous du niveau de vie médian.

Deux scénarios préservent l’architecture actuelle

         Le HCAAM a instruit deux autres scénarios d’évolution qui visent à améliorer le système sans modifier son architecture actuelle.
       Le scénario I se traduit par différentes mesures pour atteindre les catégories les moins bien couvertes, corriger les inégalités les moins acceptables ou limiter les restes à charge les plus élevés, et améliorer la coordination du risque santé entre Sécurité sociale et assurances maladie complémentaires.

     Dans le scénario, les garanties offertes par les complémentaires seraient uniformisées tandis que les primes resteraient libres. Une deuxième variante est la tarification au risque collectif qui n’est pas modulée selon l’âge mais pourrait être modulée selon le revenu.

La construction de ce schéma nécessite de faire évoluer le statut des complémentaires qui deviendraient des « service d’intérêt général (SIEG) » tel que défini par le droit européen. Le schéma implique une obligation généralisée d’adhésion, de manière à garantir l’équilibre économique du système. Les salariés et ayants-droits pourraient rester couverts dans le cadre de contrats-collectifs. Pour les autres (retraités, indépendants, inactifs…) les CPAM et MSA veilleraient à l’application de l’obligation.

          Dans le cas d’un tarif unique (quel que soit l’âge), les retraités en seraient les grands bénéficiaires. En revanche, la réforme ferait perdre aux inactifs, aux salariés et aux indépendants une centaine d’euros par ans. La mutualisation des primes entre actifs et retraités induite par un tarif unique renchérirait la participation de l’employeur au financement des complémentaires. Pas sûr que ces dispositions reçoivent le soutien des salariés du secteur privé et de leurs employeurs ! Sur le plan de la gestion des remboursements ou de l’accès aux soins, ce scénario n’apporte aucun avantage par rapport à l’organisation actuelle.

Le ministre a fait savoir que le scénario de Grande sécu n'avait pas sa préférence

      Les assureurs et les mutuelles n’ont pas attendu la publication du rapport du HCAAM pour sonner l'alarme, plusieurs tribunes ayant été publiées à partir d’informations ayant fuité dans les médias. Les mutuelles ne peuvent accepter une telle réforme qui met en jeu leur existence, leur chiffre d’affaires dépendant à 85 % du secteur de la santé, contre seulement 5 % pour les assurances privées. Une chute brutale de leur chiffre d’affaires signifierait des pertes d'emploi et l'organisation du reclassement des salariés. Et les mutuelles peuvent revendiquer d'avoir contribué dès l'origine au déploiement des assurances sociales, et particulièrement dans la fonction publique après la seconde guerre mondiale. Par ailleurs, elles sont un acteur de premier plan en matière de prévention. Quant aux assurances privées, même si les remboursements santé représentent une faible part de leur chiffre d'affaires, celles-ci ne veulent pas prendre le risque de perdre un fichier-client de 20 millions de personnes auxquelles les assurances sont susceptibles de proposer des assurances automobiles, responsabilité civile, obsèques, dépendance...

         Ce scénario est vu aussi par certains comme une étatisation de l’assurance maladie, les médecins n’ayant plus qu’un seul interlocuteur pour négocier leurs tarifs (c’est déjà le cas). Sur le plan macroéconomique, le transfert des dépenses supportées par les complémentaires (21,5 milliards €) vers la dépense publique ferait gonfler d’un point la part du PIB consacrée aux dépenses sociales ; un signe très mauvais pour les marchés financiers, alors que notre pays consacre déjà une part très importante du PIB à la protection sociale.

     Toucher à l’organisation de la protection sociale, c’est comme réformer la SNCF ou l’Éducation nationale ; c’est un objet politique à manipuler avec précaution. Il ne se passera rien d’ici les élections présidentielles, et aucun candidat ne va prendre le risque d’effrayer ses électeurs en faisant miroiter une réforme de l’organisation actuelle. D’ailleurs, le risque est peu probable que ce rapport très technique vienne semer la zizanie dans les réunions de famille. Après la réforme des retraites qui n’est pas parvenue à son terme, faut-il entreprendre une nouvelle réforme de la protection sociale qui apporte un (maigre) bénéfice, au prix d’une nouvelle guerre avec les complémentaires santé et les organisations syndicales qui les soutiennent ?

       D'autant que l'organisation actuelle n'a pas que des défauts ! Le double paiement des soins donne une élasticité au système : lorsque le gouvernement décide du déremboursement d’un médicament, il peut affirmer benoitement que les complémentaires supporteront cette dépense ce qui permet ensuite aux complémentaires d’augmenter leurs cotisations. Par ailleurs, les complémentaires jouent un rôle de collecteur d’impôt, ce qui en rajoute dans l’imbroglio administratif du financement des soins. Le ministre ayant fait savoir que le scénario de Grande sécu n’avait pas sa préférence, les complémentaires apparaissent comme incontournables et semblent être les grandes gagnantes de cette réflexion théorique. 

 

François Tuffreau

Publié le 22 janvier, modifié le 25 janvier 2022

·        La complémentaire santé : acteurs, bénéficiaires, garanties - édition 2019



Commentaires: 4
  • #4

    JP Canevet (mercredi, 23 mars 2022 17:59)

    Contrairement à ce qui est dit dans cet article, au moins deux candidats Mélenchon et Roussel proposent la disparition du ticket modérateur comme mesure centrale de leur programme santé

  • #3

    JP Canévet (mercredi, 23 mars 2022 17:54)

    "Le système actuel n'a pas que des défauts" est il écrit à la fin de cet article. Mais il en a un majeur, c'est l'entretien des inégalités sociales de santé. un cas individuel pour étayer cette affirmation: une très vieille personne de mon entourage touche une pension de reversion un peu inférieure à mille €. C'est son seul revenu. Sa cotisation de mutuelle s'elève à plus de 120€ par mois (cotisation proportionnelle à l'âge mais indifférent au niveau de revenu). Elle n'a pas accès à l'Aide à la Complémentaire Santé, bien que ses revenus soient juste à la limite pour y accéder, car elle est propriétaire de son petit appartement acquis grâce aux maigres économies puisées sur le salaire d'ouvrier de son mari décédé. Sa cotisation de mutuelle s'élève à 12% de son revenu, là où une personne du même âge qui touche une retraite de 3000€ par mois paye la même cotisation qui ne représente que 4% de son revenu. Cherchez l'erreur....

  • #2

    Thierry GAZEAU (lundi, 24 janvier 2022 20:47)

    Et pourtant…..Depuis que les mutuelles étudiantes ont été reprises par la sécurité sociale, il n’y a plus de scandales de type MNEF, plus de pompe à fric pour syndicats ou partis en manque de financement. Et les remboursements se passent bcp plus vite .

  • #1

    Charles CARO (dimanche, 23 janvier 2022 19:07)

    Voici un article très intéressant émanant d'un spécialiste de la santé publique, par ailleurs bien pédagogue ! ... A diffuser sans hésitation ...