Ouverture d'une enquête préliminaire sur la gestion de la crise
Comment faire les mauvais choix en matière de santé ?
Du bon usage des masques et des visières
Les généralistes pendant et après la crise
Le difficile dénombrement des professionnels infectés
Conséquences sur la santé mentale
Ouverture d’une enquête préliminaire sur la gestion de la crise
Le procureur de Paris a annoncé à l’Agence France-Presse (AFP) l’ouverture lundi 8 juin d’une enquête préliminaire sur la gestion critiquée de la crise du Covid-19 en France. Elle vise principalement les délits de « mise en danger de la vie d’autrui », d’« homicides et blessures involontaires » et de « non-assistance à personne en péril ». A lire dans Le Monde.
Comment faire les mauvais choix en matière de santé… ou dans l’aéronautique ?
Alors que de nombreux plaintes ont été déposées à l’encontre du Premier ministre, du Ministre de la santé et du Directeur général de la santé, deux anciens Directeurs généraux de la santé (DGS), les Prs Didier Ménard et Jean-François Girard, eux-mêmes confrontés à des situations similaires viennent apporter leur soutien à l’actuel DGS, Jérôme Salomon dans une tribune au Monde. Ils nous invitent notamment à lire l’ouvrage d’Olivier Sibony, « Vous allez commettre une terrible erreur ! Combattre les biais cognitifs pour prendre de meilleures décisions (Flammarion, 2019). Une autre publication peut aider à comprendre les mauvais choix faits dans de multiples domaines de l’aéronautique à la médecine ou de l’alpinisme « Les Décisions absurdes. Sociologie des erreurs radicales et persistantes (Gallimard, 2002) » de Christian Morel.
Du bon usage des masques et des visières
Santé publique France publie une synthèse des connaissances actuelles sur l’utilisation et l’efficacité des masques chirurgicaux et alternatifs dans l’espace public.
De son côté, le Haut conseil en santé publique (HCSP) recommande de ne pas utiliser les visières en remplacement du port d’un masque, quel que soit le public concerné. En population générale, leur emploi peut être envisagé en complément du port d’un masque. En revanche, dans certaines situations professionnelles nécessitant une protection du visage et des yeux, leur usage est indiqué en complément du port d’un masque.
Les généralistes, pendant… et après la phase aiguë de la crise sanitaire
Le difficile dénombrement du nombre de professionnels infectés par le SARS cov2
Santé publique France en lien avec le GERES (groupe d’étude sur le risque d’exposition des soignants aux agents infectieux) et avec l’appui des CPIAS (structures publiques chargées de la prévention des infections en milieu de soins) a mis en place une surveillance afin de recenser les professionnels infectés par le coronavirus Sars-CoV-2. Au 24 mai, 30 230 cas ont été rapportés par 1 156 établissements : 84 % étaient des professionnels de santé et 10 % des personnels non soignants. 14 décès ont été rapportés dont 4 médecins, 3 aides-soignants, et 6 personnels non soignants. Mais ce recensement déclaratif semble très éloigné de la réalité. La caisse de retraite des médecins libéraux (CARMF) a dénombré jusqu’à présent 26 décès de médecins en activité.
Conséquences sur la santé mentale et les addictions