B R È V E S
Le nombre de vapoteurs est estimé à environ 700 000 personnes depuis l’arrivée de la cigarette électronique sur le marché en France, apprend-on dans le Baromètre-santé 2017 (enquête périodique effectuée par Santé Publique France auprès d’échantillons représentatifs de la population française sur leurs perceptions de la santé).
Parmi les vapofumeurs (qui ont recours à la cigarette électronique tout en continuant à fumer), 80,3 % estiment avoir diminué leur consommation de cigarettes ou d’autres produits du tabac en utilisant une cigarette électronique, pour une moyenne de 10,4 cigarettes par jour. Au plan international, il n’y a pas de consensus sur l’efficacité de l’e cigarette comme méthode de sevrage tabagique. Rappelons ici que le nombre de fumeurs réguliers a baissé de manière importante au cours des dernières années, suite notamment aux mesures gouvernementales d’augmentation du prix du tabac.
Le régime étudiant de sécurité sociale disparaît officiellement le 31 août 2019. A partir de la prochaine rentrée universitaire, tous les étudiants relèveront du régime général et seront inscrits à la CPAM de leur lieu de résidence.
Une étude de l’Institut national d’études démographiques (INED) révèle que la mortalité des femmes nées en France de deux parents immigrés d’Afrique du Nord n’est pas différente de celle de la population de référence. En revanche, on observe une surmortalité importante chez les hommes. Jusqu'alors, aucun travail de recherche ne s’était intéressé aux disparités de mortalité chez les descendants d’immigrés de deuxième génération d’origine non européenne alors que les inégalités en matière de niveau scolaire, d’emploi et de revenu sont bien documentées.
Après plusieurs avis sur l’absence de bénéfices de l’homéopathie en matière de santé, la commission de la transparence de la HAS s’est prononcée en juin 2019 en faveur du déremboursement de l’homéopathie par la Sécurité sociale. La décision finale relève toutefois du ministère de la santé, la HAS n’ayant qu’un rôle consultatif.
Afin de mieux comprendre les circonstances de survenue des accidents de vélo, leur fréquence, leur gravité et les profils (caractéristiques sociodémographiques) des accidentés, Santé publique France, a fait réaliser une synthèse bibliographique des publications scientifiques sur le sujet, en France et dans les pays de développement économique comparable depuis 1990.
Nestlé, un des plus gros groupes alimentaires mondiaux, a annoncé officiellement qu’il imposerait bientôt le logo Nutri-score sur ses produits en Suisse, pays siège du groupe, ainsi qu'en Belgique et en France. Aucun calendrier n’a été fourni quant à la mise en œuvre effective de cette mesure (source : Le Monde, 26 juin 2019).
En France, le Premier ministre, lors de son discours de politique générale du 12 juin, a indiqué sa volonté de rendre le Nutriscore obligatoire au niveau européen. Pas de nouvelles en revanche du projet de loi sur la malbouffe qui, après un vote favorable de l’Assemblée nationale, est maintenant entre les mains du Sénat. Ce texte prévoit d’obliger les annonceurs à introduire le logo Nutriscore sur les annonces à la télévision et dans toutes les publicités.
Le nombre de naissances baisse chaque année depuis quatre ans mais à un rythme qui ralentit. Il s’établit à 719 000 en 2018, soit 8000 naissances de plus que le point bas en 1994. La baisse des naissances est en partie due à la diminution du nombre de femmes aux âges où elles sont les plus fécondes (de 20 à 40 ans) depuis le milieu des années 1990, et à la baisse de la fécondité. Le taux de mortalité infantile reste inchangé depuis 2008 : 3,8 décès pour 1000 naissances vivantes. (source : Insee première N°1730, janvier 2019).
Députés et sénateurs de la commission mixte paritaire sont tombés d'accord sur une version commune du projet de loi santé. La publication de la loi au journal officiel devrait intervenir pendant l’été.
Inscrits pour la première fois au régime de Parcoursup, les instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) constituent la filière la plus demandée. Avec plus du cinquième du total des vœux, ce vœu se situe devant le droit et la première année commune des études de santé (Paces). On dénombre plus de 100 000 aspirants infirmiers parmi les 900 000 candidats inscrits sur la plate-forme. Au terme du processus de sélection, ils devront se partager 31 000 places réparties dans 326 instituts. (source : Le Monde, 15 juin 2019)
Le 20 juin 2019, l’Union nationale des caisses d’assurance maladie et les syndicats des différentes professions de santé ont signé un accord conventionnel visant à apporter un soutien financier aux CPTS (Communautés professionnelles territoriales de santé). Ces organisations définies par la loi de janvier 2016 de modernisation de notre système de santé ont pour but de faciliter l’accès au médecin traitant et d’améliorer la prise en charge des soins non programmés. Une CPTS peut associer des MSP ou des centres de santé, bien au fait de l’exercice coordonné, mais aussi d’autres professionnels du territoire. On dénombre 300 projets en cours dans le pays. L’accord prend la forme d’un contrat signé entre l’ARS, l’Assurance maladie et les professionnels de santé d’un territoire d’au moins 40 000 habitants. Il doit permettre, par exemple, de rémunérer le temps de coordination des acteurs de santé.
Selon le Centre national de gestion des praticiens hospitaliers, les effectifs budgétés de praticiens hospitaliers dans les services publics d'urgence ont connu une progression de 12 % entre 2013 et 2017 (4214 postes en 2017). Le taux de vacances de ces postes (emplois non couverts) reste toutefois important (26,7 % en 2018).
Par ailleurs, les effectifs (équivalent temps plein) de praticiens réellement employés dans les services publics d’urgence, y compris les non titulaires, a progressé de 8,9 % au cours de la même période d’observation, pour atteindre 4 914 médecins en 2017. (source : Enquête annuelle de la Drees (SAE) auprès des établissements publics).
Une nouvelle enquête de l’institut Gallup (Londres) montre que les français sont champions du monde en matière de méfiance vis-à-vis de la vaccination (140 000 personnes enquêtées dans 140 pays différents). (source : Le Monde, 19 juin 2019). Une publication plus ancienne, « La société de défiance – Yann Algan, Pierre Cahuc » souligne combien les français sont systématiquement plus pessimistes que les autres peuples quand il s’agit de faire confiance à la Justice, aux partis politiques, aux syndicats. Bref : à autrui…